Une balade très facile, pas fatigante, à travers des paysages superbes et variés.
Réveil à 6h, rendez-vous covoiturage avec Jean-Paul à 7h; à 8h45 nous sommes au Col de Verde, entre Ghisoni et Cozzano.
Certes c’est un peu tard pour démarrer une balade mais… au milieu de l’automne le soleil reste bas toute la journée et la balade est courte! Et de toute façon, le soleil, on ne le verra pratiquement pas! Le fond de l’air est donc frais (10°) et la petite polaire n’est pas de trop…
Départ vers l’est, en empruntant le mythique GR20, qui serpente et monte doucement parmi les hêtres, les bouleaux et les larici.
45 mn plus tard, on sort de la forêt: le panorama s’ouvre sur la crête Punta di Taoria- Punta Bocca Dell’Oro, crête qui se prolonge jusqu’à l’Incudine.

Nous quittons le GR (qui continue vers les refuges de Prati et d’Usciolu) et empruntons une sente qui mène au pied d’une curiosité rocheuse: une poule! Elle couve depuis des millénaires!

A côté de la poule, de beaux petits massifs rocheux dont les ondulations font penser à un drapé, presque blanc sous le soleil (quand il y en a)…

La balade se poursuit en continuant vers la Punta di Taoria. Cette zone est pleine d’érables et nous espérions qu’ils soient dans leur phase rouge vif… Déception de ce point de vue: les couleurs sont magnifiques même sans soleil, mais point de rouge vif!
A l’arrivée au col, grand spectacle qui saute au visage du randonneur: superbe vue sur la plaine orientale, la mer Tyrrhénienne, les étangs de Diane, d’Urbinu et de Palu. De l’autre côté, à l’ouest, le Fiumorbo, avec vue sur les massifs du Renoso et de l’Oriente.

Casse-croûte frugal et retour en admirant le festival coloré des feuillages dans la vallée: orange, vert, jaune, ocre, mauve, rouge clair,… On repasse saluer la poule mais plutôt que de réemprunter le GR, nous coupons à travers les bois. Pas de champignons (c’est pourtant un coin à « lactaires délicieux ») mais de magnifiques sous bois aux couleurs flamboyantes qui ne demanderaient qu’à s’illuminer avec un petit rayon de soleil… Ce sera pour une autre fois!

La trace du parcours
Et pour le même prix,le diaporama
Ah!!!!!!! J’aurais bien aimé la faire celle-là.
Bon, ce n’est que partie remise. fin décembre, début janvier je serai à Ajaccio. On s’en fera une.
Les photos sont magnifiques, le texte plein d’humour. Jacques est remarquable.
Merci Jean-Paul.
et beaucoup moins fatigante que Betaniella. En comparaison, on aurait pu la faire en courant!